L'environnement est un patrimoine commun.Sa dégradation entraine directement une crise climatique  et cette dernière a des effets néfastes qui pèsent lourdement sur la population. C'est donc dans le cadre d'apporter leur contribution dans la prevention des effets de la crise climatique que les organisations FRACADE Burundi et UDCEH avaient organisé ce samedi le 24décembre 2022 une activité de plantation des bambous le long de la rivière CARI en zone Gihosha afin de protéger la population environnante et la rivière elle-même et tout cela dans le cadre de mener un plaidoyer profit de la population environnante. Les représentants des deux organisations ont profité de l'occasion pour sensibiliser la population sur les effets de la surexploitation des zones proches des rivières par la violation du code de l'eau qui prévoit une distance des rives à partir de laquelle l'activité humaine est autorisée car la violation de ce code a des répurcussions directes sur la même population.Le cas échéant est celui de 2019 quand la rivière Cari avait causé des dégats matériels et humains suite aux inondations. Ils ont aussi ajouté que la pollution de l'eau est inévitable une fois la population érige leurs constructions sur les bords des rivières car elle y jette tous les déchets de toute sorte ce qui est à la cause de la prolifération des maladies des mains sales, de la destruction des infrastructures routières car les déchets jettés dans ces rivières vont boucher les caniveaux de la mairie et l'eau se redirige dans les routes causant leur destruction,de la pollution du lac Tanganyika qui alimente presque toute la mairie de Bujumbura en eau potable sans oublier l'impact négatif sur la biodiversité dudit lac. Les deux associations interpellent à toutes les parties prenantes d'apporter leur contribution pour la preventions de ces risques climatiques et comme plaidoyer,elles suggèrent au  gouvernement de mettre en place des textes reglémentaires pour permettre la mise en application effective du code de l'eau. Ladite activité a été rehaussée par les représentant de la mairie et de l'Office Burundaise pour la Protection de l'Environnement et l'administration locale.